Êtes-vous (vraiment) sobre ?
Grafe ne possède pas encore de distillerie ni même de brasseuses à bière. En revanche nous nous préoccupons de la sobriété numérique ! Aujourd’hui, pas besoin d’être une multinationale ni même une compagnie aérienne, le simple fait d’utiliser des outils informatiques est polluant. En effet avec la montée en puissance du numérique, les outils informatiques, serveurs et logiciels sont devenus omniprésents dans le monde professionnel et la pollution engendrée est colossale.
Qu’est-ce que la sobriété numérique ?
Cette démarche vise à réduire l’impact environnemental du numérique. Il est question de changement global des usages dans le but de réduire la consommation énergétique, l’empreinte carbone ou encore l’utilisation de ressources naturelles utilisées pour la conception.
L’accroissement de la pollution numérique
Le numérique fait référence à la technologie utilisée et comprend aussi bien l’envoi de mail que le streaming, les data centers, la fabrication de matériel (smartphone, ordinateur, consoles…) … Cette industrie représente à elle seule 4% des émissions de gaz à effet de serre et 10% de la consommation mondiale d’électricité. Avec une augmentation de plus de 10% par an, la pollution numérique dépassera en 2035 la production de gaz à effet de serre émise en 2020 par l’ensemble des véhicules terrestres à moteur.
Héberger ses données : une pratique polluante
Les data centers ou centre de données en français, sont des lieux physiques dédiés à l’hébergement des différents équipements informatiques (serveurs, baies de stockage, équipements réseaux…) principalement dédiés aux entreprises. Ils permettent de regrouper les équipements constituants les systèmes d’information de plusieurs entreprises dans un même endroit afin d’assurer leur sécurité leur gestion et leur entretien.
En 2021, les data centers consommaient 1,5% de l’électricité mondiale et émettaient 0,3% des émissions de CO2. D’ici 2030, les chercheurs estiment que la consommation énergétique des data centers pourrait atteindre les 3% ce qui équivaut à la production en électricité de 80 centrales nucléaires.
Outre la consommation d’énergie qui permet d’alimenter les équipements, les data centers ont besoin de systèmes de refroidissement puissants pour limiter la surchauffe et éviter les risques d’incendies. Ces systèmes de ventilation représentent à eux seuls 40% de l’énergie consommée par un data center.
Vers une solution d’hébergement bas carbone
En tant qu’expert en solutions de gestion et concerné par les enjeux du numérique nous proposons une alternative à l’hébergement cloud standard polluant. Parce qu’il est aujourd’hui possible de s’engager et d’entamer des démarches pour atteindre la sobriété numérique.
Afin d’héberger ses données de gestion de manière responsable une solution existe : les bains d’huile. Non, ceci n’est pas une blague, déjà éprouvé depuis de nombreuses années dans l’aéronautique, cette nouvelle technologie a été adaptée pour lutter contre la ventilation énergivore des data centers.
Des bains d’huile à la place des climatisations : comment ça fonctionne ?
Après avoir été chauffée au contact des serveurs, l’huile circule dans un échangeur thermique dans lequel elle sera refroidie puis réinjectée dans le réservoir. Ce procédé permet à l’huile de ne pas s’évaporer.
Régler le problème de la ventilation c’est bien, mais comment le data center 2.0 subvient-il à ses besoins énergétiques ?
Cette nouvelle génération de data center est alimentée par des énergies vertes (solaire, éolien, hydrogène) afin d’offrir la solution d’hébergement la plus responsable possible. Comparé à un data center traditionnel, celui-ci propose une consommation nette en énergie de 15 300W contre 25 950 W. De plus il réutilise 89% de son énergie ce qui abaisse la consommation nette à 1 683 soit 15 fois moins qu’un data center traditionnel.
Pourquoi opter pour une solution d’hébergement bas carbone ?
Ce type d’hébergement cloud concerne les machines virtuelles, serveurs et autres dispositifs personnalisés. Cette solution vient positivement impacter votre bilan carbone et représente une véritable démarche RSE. En effet, au bout du compte cela représente 95% d’émission en moins et 89% de l’énergie générée par les serveurs est récupérée afin d’alimenter l’infrastructure. Pour ce qui est du fluide utilisé, l’huile est entièrement biodégradable et les cuves en inox 100% françaises. Cette alternative évolutive et modulable vous permet de réduire le nombre de serveurs grâce à l’augmentation des performances. De plus l’huile permet de préserver les serveurs, pouvant prolonger leur durée de vie de 2 ans. Choisir ce type d’hébergement c’est également compter sur un acteur de proximité, implanté en France.