Le point sur l’index égalité Homme / Femme
L’égalité professionnelle est juridiquement encadrée au niveau international, européen, et nationale. Un ensemble de mesures ont été mises en place, afin de supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans les organisations. Parmi ces mesures, l’indice d’égalité Homme / Femme. Depuis le 1er Mars 2020, toutes les entreprises de plus de 50 salariés y sont assujetties.
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Cette solution décisionnelle développée par Grafe, est un outil qui s’adapte à vos besoins en fonction de vos spécificités. Le Cube Paie RH intègre toutes les fonctionnalités nécessaires aux calculs de l’index, au contrôle, et au pilotage des différents indicateurs d’égalité Femmes / Hommes. Cette solution permettra également de faciliter les éléments liés à la mise en œuvre de la BDES.
Exemple avec l’indicateur d’écart de rémunération :
Qu’est ce que l’index d’égalité Homme / Femme ?
L’Index, sur 100 points, se calcule à partir de 4 à 5 indicateurs selon le nombre de salariés dans l’entreprise :
- L’écart de rémunération Femme / Homme,
- L’écart de répartition des augmentations individuelles,
- L’écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés),
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
Si l’entreprise voit son indice inférieur à 75% des mesures correctives lui seront imposées impliquant l’obligation de se mettre à niveau dans les 3 prochaines années. Dans ce délai et si l’entreprise n’atteint pas au minimum les 75%, elle risque une pénalité financière. A noter que d’autres indicateurs sont amenés à voir le jour dans le but de renforcer davantage la parité Homme / Femme.
Des inégalités persistantes
Malgré une amélioration notable depuis la mise en place de l’index en 2019 (pour les entreprises de plus de 1000 salariés), les disparités persistent.
Contrairement à leurs homologues masculins, les femmes voient leur rémunération inférieure de 25% en moyenne à poste égal. Quant à la parité dans les dix meilleures rémunérations de l’entreprise, les femmes brillent par leur absence, puisque 26 % seulement des entreprises respectent une parité ou une quasi-parité. Idem pour l’augmentation des salariées en retour de congé maternité, alors que leurs collègues à poste équivalent se sont vu offrir une augmentation, les femmes en retour de congé sont encore 13% à ne pas en percevoir.
Au-delà des injustices financières, un manque de confiance s’est installé au regard de l’avenir professionnel chez les femmes. Dans le privé, seules 60 % des femmes ont confiance en leur avenir professionnel, soit 15 % de moins que les hommes. Plusieurs enquêtes alertent notamment sur le décrochage des talents féminins.
